Grâce au bon tuyau d'Anne ( je vous recauserai d'elle une autre fois !), Loïc et moi avons pu découvrir un lieu charmant qui convenait tout à fait à notre désir : calme, beauté, nature, authenticité...pour passer ces fêtes de Bayram. Istanbul c'est top, mais de temps en temps un petit coup de silence, sérénité, c'est indispensable à notre équilibre !
Nous voilà donc arrivés à Uçagiz, dans le sud, à plus de 2h d'Antalya ( à gauche sur la carte et non à droite vers les golfs!) après avoir traversé des villes au parc immobilier un peu "space": couleurs et genre playmobil, disons... de style turco, bulgaro, romano, russe... "Ah les goûts et les couleurs...", avec entre 2, heureusement aussi, des paysages de bord de mer magnifiques et variés.
Uçagiz, un petit goût de bout du monde car au bout, c'est la mer...!
Louisa, notre charmante hôtesse anglaise( mariée à un turc), aux yeux et cheveux clairs, nous accueille avec son sourire dans sa pansiyon toute fleurie et en pierres. Waouh, tout ce qu'on voulait : ce n'est pas grand luxe mais c'est mieux! Confortable, spacieux, calme et surtout une vue... De l'eau, de jolis bateaux, des drapeaux turcs et là bas, la montagne...le désert : pas une maison en vue !
Hop, on enfile nos chaussures et nous voilà déjà partis sur le sentier au bord de l'eau : quel 
bonheur de respirer, de toucher des feuilles, de sentir le calcaire rugueux sous ses doigts, de jouer avec le soleil entre les branches, d'admirer la force de la nature vivante sur un support à première vue défavorable à son essor, de surprendre le ballet d'une mante religieuse sous une branche...
bonheur de respirer, de toucher des feuilles, de sentir le calcaire rugueux sous ses doigts, de jouer avec le soleil entre les branches, d'admirer la force de la nature vivante sur un support à première vue défavorable à son essor, de surprendre le ballet d'une mante religieuse sous une branche...
Le soleil se couche déjà (il est près de 17h) et il est temps de rentrer ... Pas question de regarder la télé, de pianoter sur l'ordi...y en n'a pas ! Alors, on somnole, on prend le temps de s'écouter respirer, d'apprécier l'Echo du chant du muezzin aux accents si graves et si doux, de se familiariser à ces nouvelles sonorités particulières du bord de l'eau... Et surtout, on attend avec impatience l'heure de dîner ! Louisa nous sert de quoi nous réchauffer, car c'est sur la terrasse, moi, engoncée dans mon manteau, les mains collées à l'assiette creuse pleine de çorba (soupe) brûlante...qu'on se régale ! Comme il est bon de vivre dehors, en plein mois de décembre du matin au soir! Allez tout le monde au lit : il est 21h, l'heure de l'extinction des feux !!
